Elle
est
au
printemps
Passe
en
revue
au
loin
j’aurai
plus
de
temps
mais
j’aurai
le
temps
de
vivre
Au
loin
depuis
une
butte
en
forme
de
bulle
où
un
danseur
endiablé
à
la
chemise
serrée
pense
Et
chasse
sa
prochaine
prise
La
bouche
s’avale
Les
bouches
se
fondent
jusqu’à
la
disparition
les
traces
filées
du
rouge
Le
travelling
n’a
pas
lieu
personne
ne
filme
sauf
elle
Là
morose
jaunâtre
heroïne
puante
de
contemplation
les
regarder
se
dévorer
en
silence
A
ssistante
invisible
de
ces
corps
qui
ne
se
défont
pas
Le
croient